Alain Bouaziz

En incluant dans leur silhouettes le vide qui les environne et en impliquant pour partie et d’une façon volontairement incomplète les objets qui les entourent, mes peintures s’inscrivent dans un trilogue avec un objet de travail à la fois réel, improvisé et imaginaire. Je m’intéresse au travail en chantier voire aux gestes de commencements de l’œuvre en train…voire aux pratiques plastiques et esthétiques de l’œuvre à faire. J’affectionne en ce sens de rendre les œuvres que je peins énigmatiques en les faisant traverser de questions de plans et d’aires aléatoires, de fragments épars et d’ensemble instaurés, de lieux dessinés et silhouettés sans formats et hors limites. Les effets de pleins comme les effets d’ailleurs permettent à l’œuvre et à son pourtour de renouer avec des définitions d’espaces et de temps ponctuels. Il s’agit de demander aux spectateurs de focaliser leurs regards sur des apparences construites à la fois cernables et approximatives.